Un film, m'avait-on expliqué lors d'un lointain stage d'éducation à l'image, devrait être vu trois fois : la première en simple spectateur, la deuxième pour saisir ce qui nous avait échappé, la troisième pour apprécier ses composants divers et variés...

Comment ai-je pu, depuis la création de ce blog, ne rien écrire sur Nanni Moretti ? Pourquoi n'ai-je pas consacré, en tant qu'apprenti cinéphile, un de mes précédents 138 billets à l'un de mes réalisateurs préférés ? Devais-je attendre d'être inspiré...

Un "écho" d'Ettore Scola s'exprimant sur le fondement de son cinéma (1) : « Quand je pense à un film, j'essaie toujours de partir d'un problème réel, qui pourrait également être traité de façon dramatique » Mais oui, l'épouvantable misère d'Affreux, sales...

The Artist ? Oui, bien sûr, j’ai aimé : comment ne pas apprécier ce film émouvant, drôle et original dont l’équipe enthousiaste et soutenue par tous les médias de l’Hexagone a été récompensée par un nombre impressionnant de statuettes nationales et internationales...