UN ÉCHO DE SCOLA, LA SCUOLA D'ECO

Un "écho" d'Ettore Scola s'exprimant sur le fondement de son cinéma (1) :

« Quand je pense à un film, j'essaie toujours de partir d'un problème réel, qui pourrait également être traité de façon dramatique »

Mais oui, l'épouvantable misère d'Affreux, sales et méchants, ou le fascisme triomphant d'Une journée particulière. Le drame derrière le rire, dans les inoubliables "comédies" du grand réalisateur italien...

La "scuola" du Professeur Eco, dans ce passage de son chef-d'œuvre (2) :

« Le diable est l'arrogance de l'esprit, la foi sans sourire, la vérité qui n'est jamais effleurée par le doute »

Ah, si ce souriant maître du doute avait pu enseigner à l'époque de l'Inquisition, et s'il ne nous avait pas quittés si tôt, au sein d'une autre et semblable horreur !

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(1) Aldo Tassone, Le cinéma italien parle, éditions Edilig

(2) Umberto Eco, Le nom de la rose, éditions Grasset et Fasquelle